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Galeries
Le bois malin
Le toubib m'avait dit : « Ne restez pas à vous morfondre chez vous entre deux séances de chimio. Sortez, promenez-vous, profitez du soleil de printemps ».
J'ai suivi son conseil et ai commencé à me promener dans un petit bois, tout près de chez moi. Très vite je suis tombé en empathie avec ces arbres que je ne remarquais pas auparavant, ces arbres tordus, mal foutus, contrariés dans leur croissance, projetant parfois des ombres inquiétantes.
Alors, je les ai photographiés et rephotographiés, pendant des mois et des mois, comme dans une sorte de dialogue avec des compagnons d'infortune silencieux...
Un arbre singulier, semblant ramper sur le sol avant de se redresser d'un coup me fascinait. Bien des fois je l'ai photographié mais il manquait toujours un petit quelque chose.
Et un jour, tout s'est mis en place : la lumière, l'ambiance, tout y était.
Un clic et une page était tournée, l'histoire était terminée.
Je n'ai jamais fait d'autres photos dans ce petit bois.
Le rû Maubuée
et ses environs
C'était un petit ruisseau qui serpentait paisiblement sur le plateau briard avant de dévaler vers la Marne toute proche.
On l'appelait le ru du Maubuée.
Un jour, une ville lui est tombée dessus.
Le petit ru a fermé les yeux et fait le gros dos.
Qu'allait il devenir au milieu des barres d'immeuble et des ronds-points ?
Etait-il condamné à être transformé en égout comme cela arrive si souvent ?
Bien plus tard, quand il a rouvert les yeux, il ne s'est pas reconnu.
On l'avait marié à la ville.
Et on lui avait donné des étangs et des cascades.
Certes il est un peu canalisé – adieu la liberté ! – mais maintenant, avec l'habitude, il est heureux lorsque les habitants prennent le temps de l'admirer, de faire leur jogging ou de promener leur chien le long de ses berges ou que des familles viennent taquiner le gardon.
Une seule chose n'a pas changé, le ruisseau se fond toujours dans la Marne !
Cyberville
La ville connectée.
La ville est déserte. Aucun humain.
La machine transmet des données, des informations, des rumeurs,
des flux financiers à des vitesses folles. Une énergie colossale est dépensée pour assouvir son appétit insatiable. Pour qui ? Pour quoi ?
Pour elle-même ou pour les Hommes ?
Où sont passés les Hommes ? Ont ils renoncé aux rencontres,
aux échanges de vive voix, au « vivre ensemble » pour se tapir derrière des écrans connectés, protégés par des pseudos et des mots de passe ?
Mais, reste t'il encore des humains ?
La machine à la logique sans faille de son intelligence artificielle n’a-telle pas éradiqué ces nuisibles humains avec leur esprit critique, leur part d'irrationnel, leurs rêves, leurs émotions et pire, leur humanité ?
Il suffira d'un tout petit rien, une erreur minime dans un algorithme,
la défaillance d'un seul de ses composants parmi des milliards,
une surtension de quelques nanovolts et la machine va déraper, se disloquer, sombrer dans le chaos, entraînant tout dans sa chute.
Pourvu que ce ne soit qu'un mauvais rêve ...
Solanum
Tuberosum Mutatio
Monstres marins surgis des abysses ?
Insectes mutants après leur irradiation ?
Astéroïdes fonçant vers nulle part ?
Délires obsessionnels d'un auteur de science fiction ?
C'est tout cela à la fois, et...
tout ce que votre imagination vous fera voir en plus.
La maison
de mes parents
La maison a été vidée.
Portes et volets sont fermés.
C'est fini.
De leur vie passée
ne subsistent que quelques ombres
qui peu à peu s'estompent.
Ruelles
Au début des années 1980, avant que les édiles de villages pittoresques ne se mettent à rénover en "style ancien", on trouvait encore des ruelles pur jus, où le temps semblait s'être arrêté.
St Martin Vésubie, Luz St Sauveur, St Circq Lapopie, Najac...
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Photos d'époque prises au 24 x 36
Fenaison
éloge de la lenteur
Un herbage riche et varié, récolté à maturité...
Cet hiver sans nul doute,les vaches seront bien traitées
et nous donneront un lait nourrissant et parfumé.
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Le retour à ces principes est certainement
le socle de l'agriculture de demain.
Courts Métrages
Des historiettes, préméditées ou non...
Un clin d'oeil...
Un peu d'humour ...
Un zeste de poésie...
Tels sont mes courts métrages.
Marché paysan d'Apt
14 juillet 2020
Les "personnes fragiles"
ne sont pas les plus masqués

Ma valise mexicaine
ou le retour du soldat
Venue je ne sais d'où, une boîte LUMIERE JOUGLA.
A l'intérieur, des photos sur plaque de verre.
En quelques clichés, une histoire douloureuse...
Où était-ce? Quand? Qui étaient ces gens? Et ensuite?
Questions sans réponse.
Et vous, auriez-vous une piste?
Photos tirées à partir des 14 plaques contenues dans la boîte,
sans aucune retouche.
Faux semblant
Huit affirmations relatives à des objets hétéroclites, étayées chacune par quatre photographies composent la série. Elles donnent matière à stimuler l'imagination, à sourire, à s'interroger sur la soi-disant objectivité de la photographie car elles ne correspond en rien à la représentation mentale que l'on se fait habituellement de l'objet nommé.
Où se trouve la vérité ?
C'est à chacun de la rechercher au delà des affirmations péremptoires et des images trompeuses.
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